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Augmentation des dépenses du gouvernement Legault face à un déficit record : des Québécois en pâtiront néanmoins.

Le gouvernement du Québec, dirigé par François Legault, se prépare à une augmentation substantielle de ses dépenses pour répondre aux défis économiques posés par la concurrence américaine. Malgré un contexte financier difficile marqué par un déficit record dépassant les 11 milliards de dollars, la province met en œuvre un plan audacieux d’investissements, au risque de renoncer à certaines mesures fiscales qui bénéficiaient à des segments de la population.

Des choix budgétaires difficiles

À l’approche de la présentation du budget par le ministre des Finances, Eric Girard, on s’attend à ce que les mesures affectent particulièrement les crédits d’impôt, plutôt que la classe moyenne dans son ensemble. Le gouvernement avait auparavant annoncé une révision complète de ses politiques fiscales, une décision impulsée par une nécessité de rationaliser les dépenses face à un déficit inquiétant.

La disparition de certains incitatifs fiscaux

Un exemple récent de cette tendance est la décision de retirer une aide financière de 1000 dollars par an destinée à des travailleurs âgés de 60 à 64 ans. Ce geste, présenté comme une mesure d’ajustement, soulève des questions quant à la nécessité de renoncer à de telles aides, alors que de plus en plus de Québécois choisissent de prolonger leur activité professionnelle pour compenser l’augmentation du coût de la vie.

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Les préoccupations liées à l’avenir

Les coupures envisagées dans le cadre du nettoyage des mesures fiscales engendrent des craintes parmi différents groupes et organisations. Les électeurs peuvent légitimement s’interroger sur la capacité du gouvernement à maintenir un équilibre entre le soutien à l’économie et les conséquences de l’augmentation des dépenses publiques.

Engagement envers l’économie québécoise

Pourtant, François Legault reste ferme quant à sa volonté de soutenir l’économie locale, affirmant que le gouvernement « ouvrira le portefeuille ». Cette déclaration fait écho à la mise en place de programmes d’aide pour soutenir les entreprises et à l’intention d’Investissement Québec d’obtenir des fonds supplémentaires pour diversifier ses marchés. Des projets d’infrastructures pour des hôpitaux, des écoles et des transports devraient également bénéficier d’un budget accru dans le but de stimuler la croissance économique.

Recherches de financement alternatives

La gestion de la crise budgétaire semble nécessiter une quête sérieuse de nouvelles sources de financement. Bien que le ministre Girard ait clairement indiqué qu’il n’y aurait pas d’augmentation de l’impôt sur le revenu, d’autres formes de financement devront être explorées pour couvrir le déficit croissant. En parallèle, un plan de retour à l’équilibre budgétaire sera proposé pour 2030, mais sa mise en œuvre risque d’être impactée par l’incertitude économique générée par des facteurs extérieurs, tels que la situation politique américaine.

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Des défis à prévoir

L’anticipation des défis économiques futurs ne fait que rajouter une couche de complexité à la stratégie budgétaire du gouvernement du Québec. Le retour prévu à un déficit de zéro d’ici quelques années nécessitera une gestion rigoureuse et proactive, surtout dans un contexte où des décisions devront être prises rapidement pour faire face aux fluctuations du marché et aux incertitudes économiques que la province pourrait rencontrer.