La commission d’enquête Gallant, mise en place pour élucider le scandale SAAQclic, suscite des critiques acerbes de la part des partis d’opposition. Ces derniers soulignent la proximité entre certains membres de la commission et des figures clés impliquées dans le fiasco, ce qui alimente des suspicions de conflit d’intérêts.
### Des liens troublants au sein de la commission
Les dirigeants de la commission d’enquête sur SAAQclic entretiennent des relations étroites avec plusieurs acteurs ayant joué un rôle dans la débâcle, notamment des personnalités influentes au sein du gouvernement. Ce climat d’interconnexion, dénoncé par l’opposition, donne l’impression d’une réunion de famille plutôt que d’une enquête impartiale. Les députés, comme Monsef Derraji du Parti libéral, n’hésitent pas à affirmer qu’« il manque juste le vin autour de la table pour avoir un beau party de famille ».
### Critiques de l’indépendance de l’enquête
Les critiques ne se limitent pas à quelques commentaires. Le député péquiste Pascal Bérubé fait aussi référence à la commission Gallant en la comparant à laCommission Charbonneau, impliquant qu’il s’agirait d’un rassemblement confortable pour ceux qui en font partie, renforçant ainsi les doutes sur leur objectivité. La perception générale est qu’il y a une volonté manifeste de la part du gouvernement de minimiser les conséquences de cette affaire, laissant croire que la commission ne remettra pas en question les choix faits par les autorités.
### Appels à une réelle indépendance
Des acteurs politiques tels que Guillaume Cliche-Rivard insistent sur la nécessité d’une indépendance totale des personnes désignées pour mener cette enquête. La préoccupation centrale soulignée par Cliche-Rivard est que l’apparence d’un conflit d’intérêts doit être éradiquée pour assurer la confiance du public. Selon lui, la situation actuelle jette un doute sérieux sur la capacité de la commission à mener un travail transparent et impartial.
### Un scandale qui appelle la vigilance
La situation autour de SAAQclic n’est pas simplement une affaire de gestion administrative, mais bien un rappel des enjeux politiques complexes qui peuvent influencer des décisions essentielles. Les nombreuses relations d’amitié et de collaboration entre les enquêteurs et le gouvernement soulèvent des questions fondamentales sur la capacité réelle de la commission à apporter des réponses aux Québécois touchés par ce scandale. Ces préoccupations, largement relayées par les médias et les observateurs, alertent sur la nécessité d’une enquête qui ne soit pas teintée par la proximité entre les acteurs du pouvoir et ceux chargés d’en faire la lumière.