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Des habitants du Village s’opposent au projet d’Hydro-Québec concernant la Grande Bibliothèque.

Des habitants du Village à Montréal se mobilisent pour s’opposer à la transformation d’un espace vert, situé à proximité de la Grande Bibliothèque, en un poste électrique par Hydro-Québec. Dans une lettre adressée au premier ministre du Québec et à la mairesse de Montréal, l’Association citoyenne du Village de Montréal (ACVMtl) appelle à considérer d’autres options pour le projet, notamment l’emplacement sous le viaduc Berri, entre les rues Ontario et Sherbrooke.

Une acquisition controversée

Le mois dernier, Hydro-Québec a annoncé l’acquisition d’un terrain adjacent à la Grande Bibliothèque pour un montant de 22 millions de dollars. Ce site est destiné à accueillir un nouveau poste électrique qui viendrait remplacer l’ancien poste Berri, dont la vétusté pose souci. La Société d’État a justifié son choix en affirmant qu’après avoir exploré neuf emplacements, seul celui à côté de la bibliothèque était viable.

Des alternatives indiscutées

Sylvain Côté, président de l’ACVMtl, remet en question cette décision, plaidant pour une étude approfondie d’autres options, en particulier celle du viaduc Berri. Bien que l’option ait été écartée par la municipalité, qui craignait des perturbations importantes sur la circulation — incluant l’élargissement du viaduc et la fermeture définitive de la rue Berri — des alternatives devraient être évaluées, selon lui.

L’impact sur la communauté

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Côté souligne que le terrain adjacent à la Grande Bibliothèque est l’un des rares espaces verts accessibles pour les résidents du secteur. Il insiste sur le fait que les effets de la construction d’un poste électrique sur la communauté n’ont pas été pris en compte de manière adéquate. Dans sa correspondance, Côté interpelle également plusieurs figures politiques, y compris le ministre responsable d’Hydro-Québec, en demandant un réexamen de cette question cruciale.

Expertise technique requise

En discutant du projet, Côté fait remarquer que la question de la circulation pourrait être abordée sous un nouvel angle. À un certain endroit de la rue Berri, le passage s’est déjà rétréci, ce qui présente un défi pour le flux de trafic. Il suggère qu’avec l’intervention d’experts en circulation, d’architectes et d’ingénieurs, des solutions viables pourraient émerger pour intégrer le poste électrique tout en préservant les besoins en espaces verts.

Méfiance vis-à-vis des décisions

M. Côté invite le gouvernement du Québec à reconsidérer la ratification du décret qui autoriserait la vente du terrain en question. Il plaide en faveur d’un nouveau positionnement de la Ville sur le viaduc Berri, indiquant que la décision précipitée de la municipalité a arrêté le développement d’études par Hydro-Québec pour cet emplacement alternatif.

S’espérer des voix s’élèvent

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L’opposition exprimée par les résidents du Village reflète aussi des préoccupations croisées de figures influentes dans le secteur culturel, qui se sont désolidarisées du projet. Au cours des dernières semaines, plusieurs personnalités, y compris des écrivains et des cinéastes éminents, ont critiqué le projet en affirmant que le sacrifice de jardins au profit du développement d’un poste électrique est inacceptable.

Des voix qui portent

Au-delà de l’opposition des résidents, cette controverse souligne un vaste élan en faveur de la préservation des espaces verts au sein des projets urbains à Montréal. Des leaders d’opinion, y compris d’anciens hauts fonctionnaires de la culture et du patrimoine, se sont également manifestés, tentant de susciter une prise de conscience et de faire pression pour un examen plus attentif des répercussions que de telles décisions peuvent avoir sur l’espace social et culturel de la ville.