Des manifestations se tiennent à Montréal contre la fermeture des entrepôts d’Amazon
Un groupe de manifestants s’est rassemblé ce samedi au cœur de Montréal pour dénoncer la fermeture des entrepôts d’Amazon au Québec. Ces actions visent à sensibiliser la population sur les conséquences de cette décision et à encourager un boycottage de l’entreprise, qui a annoncé la cessation de ses activités dans la province en janvier.
Mobilisation des travailleurs syndiqués
Félix Trudeau, président du syndicat représentant les employés de l’entrepôt Amazon situé à Laval, était présent parmi les manifestants. La mobilisation a connu une nette augmentation par rapport aux prévisions initiales, attirant finalement une centaine de personnes au square Phillips, où l’on a pu entendre des discours passionnés et des revendications claires liées aux droits des travailleurs.
Les nouvelles voix du mouvement
Auparavant, Trudeau avait été en mesure de se faire entendre à Ottawa en compagnie du député néo-démocrate Charlie Angus. Ensemble, ils ont mis en avant les préoccupations des travailleurs, notamment les demandes de meilleures indemnités de départ et la nécessité d’un boycottage à échelle nationale de la société Amazon, suite aux licenciements massifs d’employés qui ont été décrits comme une tentative de réprimer un mouvement syndical.
Une réaction gouvernementale souhaitée
Trudeau appelle les différentes instances gouvernementales à cesser leurs collaborations avec Amazon, appelant à une réflexion sur l’impact de cette multinationale sur l’emploi local. En parallèle, Benoit Dumais, un ancien employé d’Amazon, a exprimé son souhait que le ministre du Travail, Jean Boulet, engage un dialogue avec les travailleurs licenciés pour discuter des recours possibles afin d’obtenir les indemnités dues.
Des actions juridiques envisagées
Un collectif syndical du Québec a déposé une plainte cette année, demandant à Amazon de reprendre ses opérations dans la province et de verser des compensations financières significatives aux employés touchés. Les travailleurs, qui se considèrent lésés par cette décision, espèrent que la justice reconnaîtra la gravité de la situation qu’ils vivent et agira en leur faveur.
La défense d’Amazon face aux accusations
Face à ces accusations de répression syndicale, Amazon a défendu sa position, expliquant que la fermeture de ses entrepôts était motivée par des raisons logistiques visant à améliorer l’efficacité de ses services. L’entreprise a souligné que cette décision était en alignement avec sa stratégie globale de rentabilité et de service à la clientèle.