Actualité

Duclos démissionne de son poste ministériel.

Le député fédéral de la circonscription de Québec, M. Duclos, ne sera pas retenu dans la nouvelle équipe ministérielle annoncée par le premier ministre entrant du Canada. Cette décision marque un tournant significatif dans sa carrière politique, puisqu’il perd également son rôle de lieutenant du Québec, un titre qu’il occupait auparavant.

La confirmation de cette information a été obtenue par des sources proches du gouvernement. Malgré son soutien à M. Carney durant la course à la direction du Parti libéral, M. Duclos a accepté cette décision avec sérénité. Dans une déclaration partagée sur les réseaux sociaux, il a souligné que sa passion pour son travail de député reste intacte et qu’il pourra désormais lui consacrer davantage de temps et d’énergie.

M. Duclos a exprimé sa gratitude envers Justin Trudeau, le premier ministre sortant. Il a également loué les compétences économiques de Mark Carney, le nouveau chef du Parti libéral, qu’il considère comme un leader particulièrement qualifié pour affronter les défis économiques qui se profilent à l’horizon.

Un parcours politique riche en expériences

Économiste de formation, M. Duclos a également exercé en tant que professeur à l’Université Laval avant d’entrer dans l’arène politique aux côtés de Justin Trudeau. Son parcours au sein du conseil des ministres a été marqué par plusieurs postes clés : il a été ministre de la Famille, puis il a occupé les fonctions de président du Conseil du trésor et de ministre de la Santé, avant de devenir ministre des Services publics et de l’Approvisionnement.

A lire :  L’immigration : un rôle clé pour les municipalités | La Presse

La nomination de M. Carney à la tête du Parti libéral a également des implications sur la dynamique politique canadienne. Carney, qui remplacera Trudeau, est attendu au tournant pour annoncer une équipe ministérielle plus restreinte, une décision qui pourrait influencer les orientations politiques à venir.

Un remaniement ministériel en cours

Des observateurs politiques notent que le prochain cabinet pourrait comporter moins de membres que le précédent qui en comptait 37. Des sources affirment que certains ministres pourraient se voir attribuer plusieurs portefeuilles, permettant ainsi une gestion plus efficace des ressources gouvernementales. Il est aussi probable que certains ministères soient regroupés pour optimiser leur fonctionnement.

Des ministres clés, en particulier ceux impliqués dans la gestion des relations commerciales avec les États-Unis, devraient conserver leurs fonctions. Cela inclurait des figures telles que Mélanie Joly, François-Philippe Champagne et Dominic LeBlanc, qui jouent des rôles essentiels dans le cadre des conflits commerciaux actuels.

Des changements à prévoir au sein du cabinet

Avec le départ de certains ministères, des discussions sont en cours sur la possibilité d’accorder des rôles significatifs à d’anciennes concurrentes de M. Carney dans la course à la direction, telles que Chrystia Freeland et Karina Gould. Freeland avait précédemment signalé qu’elle offrirait à Carney un poste de ministre des Finances si elle avait remporté la direction, mais Carney n’a pas publiquement exprimé d’engagement en ce sens.

A lire :  France Charbonneau a ouvert la voie à une décision sans précédent lors du second procès de Maurice «Mom» Boucher.

Les récentes spéculations plaident également en faveur d’un remaniement au ministère de l’Environnement, avec des rumeurs concernant l’éviction de Steven Guilbeault, qui reste sous pression pour ses politiques critiquées, notamment dans l’Ouest canadien.

Face à cette période de transition, la nomination et les choix qui seront faits par le nouveau premier ministre enverront des signaux cruciaux tant sur sa direction politique que sur l’orientation économique du pays. Les élections anticipées pourraient également redéfinir le paysage politique canadien dans les mois à venir, alors que les enjeux liés à l’économie et à l’environnement demeurent au cœur des préoccupations des Canadiens.