La grève touchant les traversiers du Québec a des répercussions majeures
Les officiers de navigation et les mécaniciens de la Société des traversiers du Québec, qui sont affiliés à la section des Métallos, ont lancé une grève qui a débuté dimanche dernier et devrait se poursuivre jusqu’à mardi soir. Ce mouvement de contestation vise à faire avancer des négociations qui stagnent depuis près de deux ans et qui sont centrées sur des revendications clés concernant les salaires et la sous-traitance.
Perturbations notables des services de traversiers
L’impact de cette grève est particulièrement ressenti dans l’Est-du-Québec, où les lignes Matane-Baie-Comeau-Godbout et Tadoussac-Baie Ste-Catherine sont gravement touchées. Le service sur la ligne Matane-Baie-Comeau-Godbout est complètement à l’arrêt, tandis que les traversées entre la Côte-Nord et Charlevoix sont considérablement réduites, avec des départs limités à un intervalle de 40 minutes durant la journée. Cette situation entraîne des désagréments pour de nombreux passagers et soulève des préoccupations quant à la gestion des transports au sein de la région.
Des négociations qui piétinent depuis trop longtemps
Les 150 membres syndicaux en grève ont choisi d’utiliser ces trois journées d’arrêt de travail comme un levier pour pousser la direction à avancer dans les discussions. Malgré la mise en œuvre de cette grève, il reste encore cinq journées supplémentaires sur les dix agréées par les membres, à utiliser selon leur convenance à l’avenir. Les revendications portent principalement sur des différences salariales importantes, avec un écart de 10 dollars de l’heure par rapport à leurs collègues du secteur maritime, et sur la question du recours à la sous-traitance dans l’emploi.
Tentatives de relance des discussions
En réponse à la situation, des représentants des Métallos se sont réunis à Québec pour tenter de relancer les négociations avec les dirigeants de la Société des traversiers. Les discussions sont perçues comme essentielles pour résoudre un conflit qui pénalise les employés, mais également les usagers des traversiers, et qui pourrait s’étendre si une issue satisfaisante n’est pas trouvée rapidement. La tension est palpable, et alors que les grévistes expriment leur détermination, les passagers continuent à chercher des solutions alternatives pour leurs déplacements.