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Hydro-Québec envisage une réévaluation de son projet de sous-station électrique derrière la Grande Bibliothèque de Montréal.

La récente position d’Hydro-Québec face à son projet controversé de construction d’un poste de transformation électrique dans le quartier de la Grande Bibliothèque à Montréal suscite de vives réactions. Le président de l’entreprise, Michael Sabia, a reconnu que le soutien du public n’est pas présent et qu’il est impératif de réévaluer les modalités du projet avant de le poursuivre.

### Acceptabilité sociale remise en question

Michael Sabia a déclaré que la “condition fondamentale” de l’acceptabilité sociale pour le projet n’est pas respectée actuellement. Cette prise de conscience pourrait marquer un tournant dans la manière dont Hydro-Québec envisage ses initiatives, surtout dans des zones à forte valeur historique et culturelle comme celle-ci. L’installation actuelle de transformation électrique nécessitant un remplacement, Sabia souligne l’importance de trouver un nouveau site ou une alternative qui prendra mieux en compte les préoccupations des citoyens.

### Un dialogue nécessaire

Le président d’Hydro-Québec a mentionné que l’approche pour remplacer ce poste doit être remaniée. Une réévaluation de leurs options sera menée, impliquant vraisemblablement des consultations avec la communauté de Montréal. Hydro-Québec s’engage à dialoguer avec les parties prenantes afin de présenter des idées qui pourraient réduire l’impact négatif sur le quartier. Le but affiché est d’assurer que leur projet ait un effet bénéfique sur l’environnement urbain.

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### Les préoccupations des élus locaux

Manon Massé, une députée ayant exprimé des réticences vis-à-vis de ce projet, insiste sur le fait qu’Hydro-Québec ne doit pas seulement améliorer son projet, mais le repenser en profondeur. Elle a fait valoir que le manque de transparence dans les consultations précédentes empêcherait de poser des bases solides pour un échange constructif. Son appel à des études techniques et des dialogues authentiques souligne un besoin urgent d’une meilleure communication entre Hydro-Québec et les résidents concernés.

### Réactions de fervents défenseurs de la culture

Des figures notables telles que Lise Bissonnette, ancienne directrice de la Grande Bibliothèque, voient dans le propos de Sabia un signe de changement. Elle a exprimé le désir que le projet abandonne ses anciens contours afin de respecter les terres qui devraient revenir à la bibliothèque. Cette perspective souligne la volonté de maintenir la valeur culturelle du site, préoccupations partagées par plusieurs acteurs du milieu culturel qui ont déjà pris position contre le projet.

### Une atmosphère de méfiance persistante

Malgré les promesses d’engagement et de consultation, il y a un sentiment généralisé de méfiance parmi les citoyens. Des représentants du monde culturel, dont des écrivains et des cinéastes, ont récemment dénoncé la décision de céder des espaces verts au profit d’un projet qu’ils jugent inacceptable. Ce climat de méfiance pourrait compliquer davantage les tentatives d’Hydro-Québec de rétablir un lien constructif avec le public et de mener à bien le projet de transformation électrique, tout en respectant les besoins de la communauté locale.

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