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«Inadéquat» d’avoir un nombre excessif de fonctionnaires pour gérer le réseau de la santé, souligne Christian Dubé.

Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a récemment exprimé des préoccupations quant à l’augmentation du nombre de fonctionnaires nécessaires à l’opération du réseau de santé, après la mise en place de Santé Québec. Cette situation a suscité des interrogations sur l’efficacité et la taille de la bureaucratie en matière de gestion du système de santé.

Une augmentation paradoxale des fonctionnaires

Selon des données fournies, le ministère de la Santé et la nouvelle agence, Santé Québec, emploient actuellement 200 fonctionnaires de plus qu’il y a un an. Ce constat est particulièrement frappant compte tenu des promesses de rationalisation et d’efficacité formulées lors de la création de Santé Québec. Avant la transition vers cette nouvelle structure, environ 1700 fonctionnaires travaillaient au ministère. À ce jour, environ 1000 d’entre eux sont encore en poste, tandis que Santé Québec, à son sein, maintient un effectif similaire.

Une réorganisation nécessaire

Au cours d’une récente conférence de presse, Christian Dubé a souligné qu’il ne devrait pas y avoir une telle augmentation des effectifs. Il a clairement indiqué ses attentes envers la direction de Santé Québec, ayant demandé une équipe réduite mais dynamique, capable de s’adapter rapidement aux besoins du système. Cependant, l’évolution de l’organigramme au sein de cette nouvelle agence a été critiquée par le ministre, qui a immédiatement pris des mesures pour rectifier la situation.

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Transition et ajustements en cours

Le ministre a précisé que la transition vers Santé Québec est encore en cours et qu’une réévaluation des effectifs est en nécessaire. Bien que les transfert d’employés entre le ministère et l’agence soit officiellement terminé, Dubé a mentionné que des ajustements restent à faire pour garantir une taille appropriée de la fonction publique. Il a reconnu que, malgré la sécurité d’emploi des fonctionnaires, une relocalisation et un recentrage des tâches sont impératifs.

L’attrition comme solution

Pour réduire le nombre de fonctionnaires, le ministre mise sur les départs à la retraite comme un moyen naturel de diminuer les effectifs sans engendrer des coûts supplémentaires. Avec des chiffres estimés entre 15 000 et 20 000 départs par an, il espère que des plans adéquats permettront de gérer cette transition efficacement, tout en maintenant le bon fonctionnement du réseau de santé.

La nécessité d’une efficacité accrue

L’objectif ultime affiché par le ministère est d’atteindre une plus grande efficacité dans l’opération du réseau de santé, et cela implique clairement une réduction du nombre de fonctionnaires. Christian Dubé souhaite aligner le développement de Santé Québec avec une approche qui favorise la réactivité et la performance dans la gestion des ressources humaines, tout en garantissant la qualité des services aux citoyens.

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