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La Caisse de dépôt et placement se sépare de 12 employés

La Caisse de dépôt et placement du Québec et les impacts sur l’emploi

Mise à pied récente au sein de la CDPQ

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a récemment pris la décision de mettre à pied 12 employés. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’intégration en cours de ses filiales immobilières, Ivanhoé Cambridge et Otéra Capital, une initiative qui a débuté en janvier 2024. Ce processus d’intégration vise à améliorer l’efficacité opérationnelle de la Caisse, mais engendre également de lourdes conséquences pour certains employés, ce qui soulève des préoccupations concernant la sécurité de l’emploi au sein de l’institution.

Objectifs de l’intégration des filiales

Lors de l’annonce de cette intégration, la CDPQ a dévoilé ses ambitions d’atteindre des économies annuelles récurrentes de 100 millions de dollars. L’institution prévoit que ce pépin d’intégration s’étendra sur une période de 12 à 18 mois. Cela soulève des interrogations quant à l’avenir des services offerts par ces entités et la manière dont les employés seront affectés tout au long de ce processus.

Réactions des représentants de la CDPQ

Jean-Benoit Houde, le porte-parole de la CDPQ, a déclaré que l’objectif est d’instaurer des pratiques optimales tout en réalisant des gains d’efficacité pour l’organisation. Cependant, en dépit de ces objectifs ambitieux, les répercussions sur l’emploi semblent inévitables. Charles Emond, président et directeur général de la CDPQ, a également mentionné l’année précédente qu’il fallait s’attendre à d’autres pertes d’emplois en raison de l’intégration des systèmes, un processus jugé plus long que prévu.

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Anticipation de pertes d’emploi supplémentaires

La CDPQ n’a pas confirmé de manière explicite si d’autres mises à pied étaient à prévoir dans un avenir proche. Toutefois, compte tenu des défis associés à l’intégration, il apparaît probable que d’autres employés pourraient se retrouver dans une situation précaire. La Caisse a, jusqu’à présent, été transparente concernant ses intentions, mais il reste une incertitude pesante parmi ceux qui y travaillent.

Conséquences des économies d’échelle

En plus de la réduction des effectifs, la Caisse de dépôt espère tirer parti de nouvelles économies grâce à la fusion des systèmes, à des gains d’efficacité et à une meilleure optimisation des ressources. Ces mesures visent à garantir la pérennité et la compétitivité de l’institution sur le marché. Toutefois, l’impact de ces décisions sur le moral des employés et la culture organisationnelle demeure une préoccupation majeure.

Les transformations au sein de la CDPQ mettent en lumière une réalité complexe du monde du travail au Québec, où les réorganisations stratégiques peuvent avoir des effets significatifs sur les carrières des individus.