Les employés de Revenu Québec, représentés par le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), ont récemment validé une entente de principe avec leur employeur, faisant l’objet d’une large approbation de 88 %. L’annonce a été faite lors d’une déclaration officielle samedi matin, soulignant une participation notable de 86 % des membres lors du vote.
Des revenus en hausse sur plusieurs années
Environ 6000 professionnels de l’agence de revenu avaient été en attente d’une nouvelle convention depuis le 31 mars 2024. La nouvelle entente, qui couvre une période de cinq ans, se prolongera jusqu’au 31 mars 2029. Parmi les principales mesures adoptées, les membres bénéficieront d’une augmentation salariale globale de 12,4 % répartie sur la durée du contrat, avec des hausses annuelles spécifiques : 2,8 % en 2024, suivi de 2,6 % en 2025, 2,5 % en 2026, 3,5 % en 2027, et 1,0 % en 2028.
L’impact des conditions économiques
Le président du SPGQ, Guillaume Bouvrette, a qualifié cet accord de « satisfaisant » compte tenu des défis économiques actuels. Bouvrette a souligné que cet accord apporte des avantages significatifs, notamment une augmentation de la contribution de l’employeur aux assurances collectives, ainsi que l’introduction de congés mobiles pour les employés. Cependant, il a également noté que certains enjeux subsistent, comme l’absence d’un cadre formel pour la politique de télétravail et le manque de congés spécifiques pour les victimes de violence conjugale.
Des grèves et un contexte de négociation
Plus tôt cette année, les professionnels de Revenu Québec avaient mené des actions de grève pendant les soirées et les week-ends, restreignant leurs heures de travail aux créneaux de 8 h 15 à 16 h 45 du lundi au vendredi. Cette mobilisation visait notamment à mettre en lumière les préoccupations autour de l’indexation des salaires, un point central du litige entre le syndicat et l’administration.
Perspectives d’avenir et attentes
Avec cette nouvelle entente, les employés espèrent qu’elle favorisera un climat de travail plus positif, bien que certaines préoccupations persistent. Les futures discussions devront aborder les enjeux non réglés pour assurer un environnement de travail épanouissant et équitable pour tous les professionnels de l’agence.