La situation de l’emploi au Québec et les changements réglementaires
À compter du 26 septembre 2024, une nouvelle politique fédérale entrera en vigueur, affectant les Taux de Main-d’œuvre Rémunérée (TMR) pouvant bénéficier d’Évaluations d’Impact sur le Marché du Travail (EIMT) à faible salaire. Cette évolution, mise en lumière par Emploi et Développement social Canada (EDSC), vise à ajuster les critères d’admissibilité de certaines régions ou métiers.
Nouveaux critères pour les EIMT à bas salaire
La réforme introduit des changements substantiels dans les règlements liés aux EIMT, qui sont des évaluations nécessaires pour certains employeurs souhaitant embaucher des immigrants dans des postes à faible rémunération. Les critères seront dorénavant plus stricts, et certaines zones géographiques pourraient être redéfinies en fonction des taux de chômage locaux et des besoins en main-d’œuvre dans le secteur.
Régions et secteurs concernés
Les modifications apportées à la liste des Régions Métropolitaines de Recensement (RMR) acceptables pour les EIMT à bas salaire sont essentielles pour certains secteurs clés au Québec. Dans les régions qui sont particulièrement touchées par des pénuries de main-d’œuvre, il est prévu que des ajustements soient effectués pour garantir que les employeurs aient accès à une main-d’œuvre suffisante.
Réactions des entreprises locales
Les entreprises québécoises expriment divers avis face à cette nouvelle mesure. Beaucoup craignent que des restrictions supplémentaires rendent plus difficile le recrutement de travailleurs étrangers, ce qui pourrait ralentir la croissance économique dans des secteurs désireux d’élargir leur main-d’œuvre. D’autres, en revanche, estiment que ces changements pourraient aider à stabiliser le marché du travail local en favorisant l’emploi de résidents canadiens.
Les impacts sur les travailleurs immigrants
Pour les personnes souhaitant immigrer au Québec, ces nouvelles directives pourraient représenter un double tranchant. D’un côté, il y a la possibilité de meilleures conditions de travail et de rémunération pour ceux qui réussissent à décrocher de tels emplois. De l’autre côté, les critères plus stricts pourraient restreindre l’accès à ces opportunités pour certains candidats, augmentant ainsi la compétition pour les postes disponibles.
La position du gouvernement provincial
Le gouvernement du Québec a également réagi à l’annonce. Plusieurs responsables politiques mènent des discussions avec le gouvernement fédéral pour s’assurer que les besoins spécifiques du marché du travail québécois soient pris en compte. L’accent est mis sur la nécessité de créer un équilibre entre la sécurité de l’emploi pour les Québécois et le soutien à la croissance économique par l’immigration.
Conclusion de la mise à jour
Les ajustements à la politique fédérale, avec la mise à jour des RMR pour les EIMT à faible salaire, soulèvent des enjeux cruciaux pour l’équilibre entre l’emploi local et les besoins en main-d’œuvre étrangère. Alors que le monde du travail continue d’évoluer rapidement, il sera indispensable de suivre de près l’impact de ces changements sur le marché de l’emploi au Québec.