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Négociations : Les pompiers de Québec donnent leur accord à l’entente de principe, mais avec des réserves.

Les pompiers de Québec ont récemment validé un accord de principe qui marque un tournant significatif dans leurs négociations avec la municipalité. Cette entente, décidée le 24 février, leur confère des augmentations salariales substantielles de 22 % sur une durée de cinq ans. Le processus de vote, qui a débuté le 26 février, a abouti à une forte approbation de 84,4 % de la part des pompiers, selon un communiqué conjoint de la Ville et de leur syndicat.

### Détails de l’Entente

Le nouveau contrat de travail s’appliquera du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2028. En plus des augmentations salariales, cette nouvelle convention propose plusieurs améliorations notables en matière de conditions de travail. Les modifications porteront principalement sur les horaires, les congés, ainsi que l’introduction de certaines primes, améliorant ainsi le bien-être des pompiers sur le terrain.

### Un Accord Réussi Après des Tentatives Précédentes

Il convient de mentionner que cette entente représente une avancée après un premier essai infructueux, où une première proposition avait été rejetée en octobre 2024 avec un taux de refus de 75,6 %. Cet échec avait soulevé des préoccupations quant à l’acceptabilité des termes de l’accord initial, rendant le succès de cette nouvelle négociation d’autant plus crucial.

### Réactions de la Municipalité

Le maire de Québec, Bruno Marchand, a salué le succès des négociations. Dans une déclaration, il a souligné l’importance d’atteindre un consensus qui soit satisfaisant pour les pompiers tout en respectant les contraintes financières auxquelles font face les citoyens. Selon lui, cet accord témoigne de l’engagement des deux parties à trouver une solution bénéfique.

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### Contexte des Négociations Locales

Cette entente s’inscrit dans une période où la Ville de Québec s’efforce de régulariser les conventions collectives avec divers groupes d’employés. Récemment, des accords similaires ont été conclus avec les cols blancs et l’Alliance des professionnels. Parallèlement, les négociations avec les cols bleus ont repris, suite à des tensions résultant d’une grève qui a duré près d’une semaine.

Ces développements témoignent d’un climat de dialogue renouvelé au sein des structures municipale, ce qui pourrait bénéfiquement influencer les relations de travail à l’avenir.