Investissements en batteries : Un avenir incertain pour le Québec
La faillite du producteur de batteries Northvolt en Suède a provoqué des pertes financières considérables pour le Québec, estimées à 270 millions de dollars. Malgré cet échec significatif, Pierre Fitzgibbon, ancien ministre de l’Économie, a exprimé sa conviction quant à l’importance de la filière de la batterie pour la province. Lors d’une interview, il a souligné qu’il ne regrette pas son soutien à ce projet et qu’il aurait agi de la même manière s’il était encore en fonction.
Persistance et vision pour l’avenir
Pierre Fitzgibbon a affirmé qu’il croyait fermement dans l’avenir de la filière batteries, au-delà du projet Northvolt. Il a évoqué des investissements potentiels de l’ordre de 10 milliards de dollars pour le secteur au Québec, malgré la déception liée à la faillite de l’entreprise suédoise. L’ex-ministre a insisté sur le fait que le développement de cette filière constitue un chemin incontournable pour la province, et il reste impliqué dans divers dossiers liés à ce secteur en pleine expansion.
Réactions face à la colère publique
Face aux tensions croissantes parmi la population, qui semble porter une part du blâme pour l’échec de Northvolt, Fitzgibbon a reconnu que la perte de 200 millions de dollars américains était une mauvaise nouvelle. Néanmoins, il a appelé à la relativisation de cet échec, en suggérant que l’attention devrait également se porter sur les réussites notables que d’autres projets de batteries pourraient connaître. Cependant, il a omis de mentionner des exemples concrets pour soutenir son affirmation.
Un retour dans la filière batteries
Malgré l’échec de Northvolt, Pierre Fitzgibbon a confirmé son retour actif dans le secteur en prenant le rôle de conseiller pour Arianne Phosphate, une entreprise travaillant sur un projet lié aux composants utilisés dans certaines batteries lithium-ion. Cette décision témoigne de son engagement continu envers une industrie qu’il considère comme essentielle pour l’avenir du Québec.
Perspectives et défi à long terme
Fitzgibbon a fait valoir que, bien que les probabilités de réussite dans ce secteur puissent être incertaines, l’antenne québécoise de Northvolt dispose encore de ressources financières pour faire face à ses défis à court terme. Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées, il reste convaincu que des solutions et des opportunités peuvent encore émerger dans le secteur des batteries, rendant l’avenir prometteur.
Ainsi, l’ancien ministre affirme qu’il ne démissionnerait pas même en cas de reproches dirigés vers lui, indiquant sa détermination à soutenir l’évolution de cette filière cruciale pour le Québec. La dynamique entre l’engagement pour la filière batterie et les efforts pour surmonter les obstacles présents continue de façonner la discussion économique et politique dans la province.