Les premiers ministres des provinces et territoires canadiens ont récemment tenu une réunion avec le gouvernement fédéral pour aborder la question des entraves à la mobilité de la main-d’œuvre et du commerce intérieur. Ce consensus vise à faciliter les échanges économiques entre les différentes régions du Canada, contribuant ainsi au dynamisme du marché du travail.
Ouverture du marché du travail entre les provinces
Les élus provinciaux ont convenu que tous les professionnels agréés devraient bénéficier d’une reconnaissance de leurs compétences à l’échelle nationale, indépendamment de leur province d’origine. Ce principe de reconnaissance mutuelle devrait permettre à des personnes qualifiées d’exercer leur métier partout au Canada. Le Québec, tout en soutenant ce mouvement vers une plus grande mobilité, souhaite également s’assurer que les mesures mises en place correspondent à ses propres critères et objectifs concernant la reconnaissance des compétences.
Mise en place de standards pancanadiens
Lors de ces discussions, les premiers ministres ont évoqué la nécessité d’élaborer un plan alliant reconnaissance des titres de compétence à l’échelle canadienne. L’objectif est de tenir compte des spécificités régionales, notamment les différences linguistiques, afin d’éviter que ces particularités ne représentent un obstacle à l’emploi. Une proposition a été faite pour que ce plan soit finalisé d’ici le 1er juin, permettant ainsi une transition fluide vers un marché du travail plus intégré.
Simplification des démarches d’emploi
En parallèle, la création d’un cadre permettant aux travailleurs de commencer leur emploi sous un délai de 30 jours a également été demandée. Cette initiative découle d’une volonté d’accélérer le processus d’embauche et de minimise les pertes de temps pour les candidats issus d’autres provinces. Les gouvernements souhaitent ainsi encourager la réactivité du système pour répondre aux besoins croissants de main-d’œuvre.
Examen de l’Accord de libre-échange
Il a également été rappelé que les ministres du Commerce intérieur ont jusqu’au 1er juin 2025 pour analyser les exceptions contenues dans l’Accord de libre-échange canadien. Cela implique un examen approfondi des politiques en place pour déterminer comment elles peuvent être adaptées afin de soutenir cet objectif de mobilité accrue.
Ces initiatives témoignent d’une volonté ferme des gouvernements provinciaux et fédéraux d’éradiquer les barrières à la mobilité de la main-d’œuvre, favorisant ainsi une meilleure intégration et une exploitation optimale des compétences disponibles sur l’ensemble du territoire canadien.