L’état préoccupant du moral des employés chez TELUS
Les récentes décisions de TELUS attristent de nombreux employés, qui ressentent un sentiment d’abandon vis-à-vis de l’entreprise, particulièrement au Québec. Les nouvelles mesures imposées par la direction, telles que l’offre de départ facultatif proposée à 571 employés, ajoutées aux 700 précédentes, soulèvent des inquiétudes quant à l’avenir de l’emploi au sein de la société.
Des offres de départ qui interpellent
La multiplication des offres de départ remet en question la stratégie de l’entreprise. En effet, ces initiatives visent à réduire les effectifs, ce qui entraîne des répercussions sur le moral des employés. Luc Pouliot, président du syndicat représentant les travailleurs de TELUS, évoque une volonté apparente de réduire les emplois syndiqués au Québec et au Canada. Il souligne également que cette situation n’est pas isolée, mentionnant des développements similaires dans l’ouest canadien. Pour lui, cette tendance met en péril la sécurité des données, au risque de transférer l’expertise locale vers des régions où les garanties de protection des données sont douteuses.
Un climat de désillusion
Les conséquences de ces décisions se font ressentir parmi les équipes. Les employés, affectés par une ambiance morose, voient leurs perspectives d’avenir compromises. Le moral est à un point bas, selon Pouliot, qui souligne que la mobilisation des équipes est fortement diminuée. Beaucoup d’entre eux optent pour l’offre de départ afin d’échapper à une situation qui leur semble de plus en plus insoutenable. Cela illustre un manque de vision de long terme chez TELUS, où les personnels ne perçoivent plus de possibilités d’évolution au sein de l’entreprise.
Un appel à repenser la stratégie d’entreprise
Face à ce climat difficile, le président du syndicat appelle les dirigeants de TELUS à reconsidérer leur modèle économique. Il s’interroge sur l’objectif derrière ces changements, posant des questions sur l’avenir de l’entreprise et sur la volonté de maintenir des services de qualité au Québec. Selon lui, la direction semble privilégier les intérêts des actionnaires à court terme, au détriment de la satisfaction des clients et de la stabilité des employés. Cette approche alarmante laisse présager des conséquences négatives pour tous les acteurs impliqués, y compris les clients qui pourraient pâtir d’un service en déclin.