Le détaillant Toys “R” Us a récemment annoncé la fermeture de quatre établissements au Québec, une décision qui impactera significativement le marché de l’emploi local. Trois de ces magasins sont situés sur l’île de Montréal, tandis qu’un autre se trouve à Sherbrooke.
Les fermetures, notifiées au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, entraîneront la perte de 89 emplois. Ces licenciements ont été initialement signalés par l’entreprise en mars dernier. Bien que des rumeurs concernant la fermeture de certains magasins aient circulé dans les médias locaux, les détails concernant le nombre total de fermetures n’avaient pas été divulgués jusqu’à maintenant.
Des informations antérieures révélées en novembre dernier indiquaient que l’entreprise envisageait déjà de fermer trois autres points de vente au Québec, notamment à Drummondville, Vaudreuil-Dorion, et à Québec. Ces mesures avaient alors entraîné la suppression de 53 postes supplémentaires. Ce contexte de réduction des effectifs souligne les difficultés actuelles rencontrées par Toys “R” Us, dans un marché particulièrement compétitif.
La situation n’est pas unique à la province. L’entreprise a également exprimé son intention de fermer cinq magasins en Ontario au début du même mois, démontrant ainsi une tendance plus large dans le secteur du détail national. Les défis rencontrés par Toys “R” Us illustrent les pressions croissantes auxquelles sont confrontés les détaillants de jouets, notamment la montée en puissance des achats en ligne.
En 2018, la division canadienne de Toys “R” Us a été acquise par Fairfax après que sa maison-mère a sollicité la protection contre ses créanciers aux États-Unis. La société Putman Investments a pris la relève de cette division en 2021, mais malgré ces changements de propriété, l’entreprise continue d’affronter de sérieuses épreuves dans un environnement de vente au détail en évolution rapide.
Il n’a pas été possible de recueillir des commentaires de la part de l’entreprise au sujet des raisons précises de ces fermetures et de savoir si d’autres magasins pourraient également être concernés à l’avenir.