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Une infirmière regrette de se retrouver sans emploi à cause d’une faute administrative.

Une professionnelle de la santé camerounaise se retrouve sans emploi en raison d’un malentendu administratif

Un parcours prometteur dans le domaine médical

Une jeune infirmière originaire du Cameroun a connu un début de carrière prometteur au sein du département de chirurgie d’un hôpital québécois. Passionnée par son métier, elle a toujours veillé à respecter minutieusement toutes les procédures nécessaires depuis son arrivée au Canada. Malheureusement, son bonheur a été brusquement interrompu par le refus de sa demande de permis de travail, une situation qui l’a laissée dans un état de grande frustration.

Un sentiment d’injustice face à une bureaucratie complexe

« J’ai toujours été rigoureuse dans mes démarches et j’ai fourni tous les documents demandés dans les délais impartis. Je me sens maintenant laissée pour compte dans un système qui semble fonctionner contre moi », a-t-elle déclaré dans une entrevue. La professionnelle de la santé exprime son désarroi face à une administration qui, selon elle, aurait pu faire preuve de plus de diligence. Elle souligne que la réponse qu’elle a reçue d’un agent des ressources humaines était peu claire et laissait planer un doute sur sa situation.

Le refus de permis de travail : une décision contestable

Une lettre datée du 27 février a été envoyée par un agent de l’Institut canadien des ressources humaines (IRCC), expliquant que sa demande de permis de travail avait été refusée en raison du non-respect des exigences légales. L’agent a précisé que, pour recevoir un permis de travail, il était impératif de posséder un Certificat d’acceptation du Québec (CAQ). Pourtant, la jeune infirmière affirme détenir ce certificat, émis récemment par le ministère de l’Immigration du Québec et valant pour une période de 36 mois dans un établissement du CIUSSS de l’Estrie.

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Confrontée à des difficultés administratives

Malgré ses efforts pour faire valoir ses droits et prouver la validité de son CAQ, elle se heurte à une bureaucratie qui semble piégée dans des formalités. Elle explique avoir demandé des clarifications à IRCC, mais les retours qu’elle a obtenus ont été décevants. En effet, bien qu’une employée ait reconnu l’existence de son document dans le système, elle a été informée qu’aucune action corrective ne pouvait être entreprise à ce stade, si ce n’est de soumettre une demande de reconsidération.

Des conséquences financières lourdes

Outre l’angoisse de se retrouver sans emploi, la situation s’est avérée coûteuse. La patiente infirmière a dû débourser plusieurs centaines de dollars pour soumettre de nouvelles demandes de permis de travail et récupérer son statut. « Cette décision administrative m’a causé un stress financier considérable pour une situation qui aurait pu être évitée », a-t-elle affirmé.

Le silence du ministère de l’Immigration

Les tentatives de la professionnelle pour obtenir des explications supplémentaires de la part d’IRCC sont restées sans réponse. Pour cela, elle doit d’abord remplir un formulaire autorisant la transmission de ses informations personnelles aux médias, ce qui retarde encore davantage le traitement de sa situation. Ce manque de communication et de transparence de la part de l’administration ne fait qu’accentuer son sentiment d’isolement face à une condition précaire qui pourrait être évitée.

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