Un homme de Québec, identifié comme un voyeur compulsif, a récemment avoué avoir installé des dispositifs d’enregistrement dans différents lieux, y compris dans sa propre maison et aux toilettes de son lieu de travail. Cette affaire a révélé un comportement troublant qui a choqué à la fois la communauté locale et les autorités judiciaires.
### Découverte troublante
L’enquête a été ouverte suite à la découverte d’une caméra cachée par une collègue dans un dépanneur où l’accusé travaillait. Cette collègue a reconnu l’homme sur les images capturées, le filmant en train d’installer le dispositif. Les investigations ont révélé qu’il avait filmé plusieurs de ses camarades de travail à leur insu, y compris des scènes dégradantes où ils allaient aux toilettes. Une vingtaine de vidéos de ce genre ont été retrouvées sur la carte mémoire de la caméra.
### La vie familiale sous surveillance
Dans l’appartement que l’accusé partageait avec sa mère et d’autres membres de sa famille, les autorités ont découvert divers appareils informatiques contenant des images compromettantes. Les agents ont mis la main sur un nombre alarmant de vidéos qui montraient des membres de sa famille, notamment sa nièce, alors qu’elle était en sous-vêtements. Ces images avaient été capturées à l’aide de caméras dissimulées dans des chambres et des salles de bain.
### Un comportement généralisé
Les recherches policières n’ont pas été limitées à son domicile ou à son lieu de travail. L’homme avait également enregistré des vidéos dans des lieux publics comme des autobus et des piscines. Les enregistrements montrent des femmes, souvent sans méfiance, prises sous un angle suggestif, se focalisant sur leurs attributs corporels. Les fichiers récupérés comprenaient également des photographies de sous-vêtements, ce qui a encore aggravé la gravité de ses actes.
### Dossier lourd
En tout, plus de 15 000 fichiers, mélange de photos et vidéos, ont été saisis, soutenant les accusations de voyeurisme. En plus de cela, les enquêteurs ont découvert près de 17 000 images liées à la pornographie juvénile, dont certaines impliquaient des jeunes filles exposant leurs corps ou engageant dans des actes sexuels, ce qui a conduit à des accusations supplémentaires.
### Évaluation criminelle à venir
Face à la gravité des faits, l’accusé, qui avait été en liberté durant la procédure judiciaire, devra passer par une évaluation psychologique pour déterminer les risques de récidive. Le juge a souligné l’importance d’un rapport détaillé pour évaluer la nécessité d’une surveillance continue de cet individu. Les résultats de cette évaluation seront cruciaux pour l’issue de cette affaire, car ils pourraient influencer la décision concernant la déclaration de l’accusé en tant que délinquant à contrôler.
