L’homme accusé de crimes sexuels envers une mineure, Dominique Laroche, soutient fermement qu’il n’a commis aucun acte répréhensible. Âgé de 64 ans, l’ex-skieur acrobatique a pris la parole lors d’une audience judiciaire en affirmant que sa relation avec la plaignante a débuté seulement après qu’elle soit devenue majeure.
### Affirmations de l’accusé
Durant son témoignage au tribunal, Dominique Laroche a nié avec véhémence les accusations portées contre lui. Il a déclaré : « Je n’ai jamais agressé sexuellement [la plaignante] à 13 ans. » L’accusé présente une version des événements qui s’oppose profondément à celle de la jeune femme, qui, maintenant âgée de 30 ans, prétend que l’intimité entre eux a débuté à l’hiver 2007-2008, alors qu’elle n’était qu’une adolescente.
### Récit des faits et confrontation de témoignages
La plaignante a décrit comment Laroche aurait proféré des compliments et effectué des attouchements inappropriés avant que leur première relation sexuelle n’ait lieu. En revanche, Dominique Laroche soutient que c’est la jeune femme qui a fait les premiers pas en 2013, alors qu’elle avait 19 ans. Il la décrit comme ayant une approche libérée, indiquant qu’elle ne se gênait pas pour exprimer son intérêt.
### La dynamique de leur relation
Lors de son témoignage, Laroche a évoqué le désordre de sa vie personnelle et professionnelle à l’époque, soulignant qu’il était pris par son travail et ses responsabilités familiales. Il a déclaré avoir été flatté par l’attention d’une plus jeune femme, mais a insisté sur le fait que leur relation, qu’il décrit comme consensuelle, a été initiée par la plaignante. Il a affirmé qu’il ne savait pas si ces échanges seraient isolés et qu’il n’a jamais senti le besoin de refuser ses avances.
### Détails de la relation intime
Les contacts sexuels entre Laroche et la plaignante ont eu lieu, selon lui, de manière délibérée et consentie, chaque fois que celle-ci se trouvait chez lui. Il évoque un incident particulier qui s’est produit lors d’une nuit où elle aurait dormi chez lui. Laroche affirme qu’elle a cherché à établir une intimité plus intense, conduisant ainsi leur relation à se développer secrètement.
### Contexte autour de l’hébergement
L’accusé a également fourni des précisions concernant son emploi du temps à la fin des années 2000, rappelant que l’adolescente ne séjournait pas régulièrement chez lui avant ses 16 ans. Il a insisté sur le fait qu’il n’était pas renseigné sur les visites régulières qu’elle aurait effectuées, admettant qu’il n’avait pas remarqué sa présence jusqu’à ce qu’elle se réveille chez lui.
### Profession et déplacements
Laroche a par ailleurs détaillé ses activités professionnelles, mentionnant qu’elles nécessitaient souvent son absence de la maison. En tant que producteur d’événements sportifs puis courtier immobilier, il a affirmé que ses engagements occupaient une grande partie de son temps, ce qui l’empêchait de prêter attention aux visites de la plaignante.
### Perspectives juridiques
La Couronne s’apprête à entreprendre son contre-interrogatoire de l’accusé lors de la prochaine session, où les témoignages contradictoires entre Laroche et la plaignante devraient être explorés plus en profondeur. L’issue du procès reste incertaine, alors que des éléments factuels et des visions divergentes des événements sont scrutés en détail.