Quand une erreur administrative complique la vie d’une éducatrice en CPE à Montréal
Une erreur d’un agent d’immigration met à mal la situation d’Alexandra, éducatrice en milieu de garde à Montréal. Malgré un parcours professionnel riche de 15 ans, cette Française se retrouve aujourd’hui dans une position instable en raison d’un refus inattendu de son permis de travail.
Les parents d’élèves et son employeur expriment leur soutien face à ce qu’ils considèrent comme un manque de considération et de rigueur de la part des autorités. Alexandra, qui travaille avec passion auprès des enfants, voit son avenir professionnel menacé par cette situation rocambolesque, provoquant une inquiétude non seulement pour elle, mais également pour les familles qui bénéficient de ses services.
À l’origine de ce refus, une confusion entourant son certificat d’acceptation du Québec, un document essentiel pour sa régularisation en tant que travailleuse étrangère. Cette complication administrative souligne les lacunes qui existent parfois dans le traitement des dossiers par les services d’immigration, laissant des individus compétents dans l’incertitude.
La députée Rachel Yade, sensibilisée par cette affaire, a décidé d’intervenir en faveur d’Alexandra. Son bureau a formé une demande de réexamen, espérant céder du terrain face à une bureaucratie souvent rigoureuse mais parfois déconnectée des réalités humaines. Loin d’être un cas isolé, cette situation soulève des questions plus larges sur les difficultés rencontrées par les immigrants qui souhaitent contribuer à la société québécoise.
Écoutez Fanny Samson, une journaliste, aborder le sujet d’Alexandra et d’autres cas similaires à La commission vendredi, mettant en lumière les défis auxquels s’attaquent de nombreux travailleurs étrangers dans leur quête d’une vie meilleure au Québec.
