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La Vallée-de-la-Gatineau réclame un moratoire d’un an avant la fusion des Services Québec.

La préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, se rendra à Québec cette semaine pour discuter des répercussions de la décision du gouvernement de fusionner les bureaux de Services Québec dans les municipalités régionales de comté (MRC) de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue. Cette initiative, qui suscite des inquiétudes au sein de la communauté locale, est perçue par certains comme une menace à la qualité des services offerts aux citoyens.

Suspension de la fusion demandée

Face à cette annonce, le conseil des maires de la Vallée-de-la-Gatineau a formellement exigé que cette fusion soit suspendue pour une période d’une année. Cette demande a été formulée dans le but de permettre une évaluation approfondie des impacts potentiels sur les services rendus aux citoyens et d’explorer des alternatives qui préserveraient l’accessibilité et la proximité des bureaux.

Centralisation des services

Chantal Lamarche critique vivement cette tendance à la centralisation des services, qu’elle considère comme une mesure qui pourrait nuire à la communauté. Elle soulève des préoccupations quant à l’éventuel éloignement des services publics nécessaires, ce qui pourrait rendre leur accès plus difficile pour les habitants des régions éloignées.

Réponse du gouvernement

La ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, a choisi de ne pas accorder d’entrevue, mais a réagi par écrit à cette controverse. Dans sa communication, elle assure que la fusion n’entraînera pas de restriction dans l’accès aux services, affirmant que les citoyens pourront toujours se rendre dans le bureau de Services Québec le plus proche de chez eux. Son message vise à rassurer la population sur le maintien des services en dépit des changements annoncés.

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Réactions politiques

La position du gouvernement a également été contestée par des figures politiques, notamment par Madwa-Nika Cadet, porte-parole du Parti libéral du Québec. Elle a exprimé son opposition à cette initiative lors des débats à l’Assemblée nationale, arguant qu’il est essentiel de préserver des services accessibles et adaptés aux besoins des citoyens de la Vallée-de-la-Gatineau et des autres régiones concernées.

Ces préoccupations soulèvent des questions sur la gestion des services publics dans le contexte de la réforme administrative, alors que des voix locales plaident pour une approche qui respecte les particularités régionales.