Les employés de Morgan Stanley à Montréal s’inquiètent face à une possible vague de licenciements dans l’entreprise. Des sources signalent que la société pourrait réduire son personnel de près de 2000 postes à l’échelle mondiale. En ce qui concerne le centre technologique de Montréal, qui compte actuellement 170 employés, cette annonce crée une atmosphère d’incertitude parmi les équipes.
Depuis son arrivée dans la métropole en 2008, Morgan Stanley avait initialement promis d’atteindre un effectif de 500 employés grâce à un investissement de plus de 200 millions de dollars, enrichi par des crédits d’impôt bénéfiques pour les entreprises du secteur technologique. Ce soutien financier était censé dynamiser l’embauche dans des domaines tels que le conseil et l’innovation technologique. Cependant, il semblerait que ces promesses soient aujourd’hui remises en question.
L’impact des nouvelles orientations économiques américaines se fait sentir. L’élection de Donald Trump avait été perçue par de nombreux analystes comme un potentiel catalyseur pour l’économie, promettant croissance et expansion. Toutefois, les conséquences des tarifs douaniers et des nouvelles régulations ont ralenti cette dynamique, entraînant des répercussions néfastes pour les entreprises et leurs employés au Canada, et particulièrement au Québec.
Malgré les inquiétudes concernant une éventuelle diminution des effectifs, le ministère du Travail du Québec a précisé qu’aucun avis de licenciement collectif n’avait encore été reçu de la part de Morgan Stanley. Cela laisse actuellement place à l’incertitude tant pour les employés que pour les autorités locales, qui scrutent la situation de près.
L’interaction entre la politique économique et le marché de l’emploi est complexe, et le secteur financier en particulier est soumis à des pressions qui pourraient compromettre des milliers de postes à travers le pays. Pour les employés de Morgan Stanley au Québec, le spectre des licenciements reste une préoccupation majeure, alors que l’entreprise évalue sa stratégie face aux nouvelles tendances économiques.