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Sam Hamad se porte candidat à la mairie de Québec, se présentant comme un «leader aguerri» opposé au projet de tramway.

L’ancien ministre libéral Sam Hamad, fort de son expérience politique, a officialisé sa candidature à la mairie de Québec. Se qualifiant de « capitaine d’expérience », il se positionne fermement contre le projet de tramway, affirmant être « tanné » de constater que la Ville « tourne en rond ».

De la retraite à l’engagement
Sam Hamad, qui a choisi de mettre de côté le golf et une vie tranquille pour se consacrer à sa ville, explique que c’est par « devoir » qu’il souhaite redonner à Québec, une ville qui l’a accueilli alors qu’il était un jeune immigrant syrien. Avec des « deux valises et de grands rêves », il a su s’intégrer et s’épanouir, et maintenant il veut contribuer à la prospérité de la ville qui l’a vu grandir.

Une vision pour l’avenir de Québec
Lors d’un rassemblement avec des entrepreneurs pour le lancement de sa campagne et de son nouveau mouvement politique, Leadership Québec, Hamad a exprimé ses préoccupations. Selon lui, le ralentissement économique et l’augmentation des taxes témoignent d’un manque de dynamisme à Québec. Il critique le mandat précédent de Bruno Marchand, qu’il juge marqué par l’« inertie » et le « recul » en termes de développement.

Un programme encore à préciser
Malgré sa détermination et son souhait de voir la ville évoluer, les détails de son programme restent encore flous. Si Hamad met en avant ses succès passés en tant que député de Louis-Hébert, il demeure vague sur son plan pour l’avenir. Bien qu’il rejette le projet de tramway actuel qu’il qualifie de « inadapté », il n’a pas encore soumis de proposition concrète pour une alternative, ni clarifié ses idées sur le transport en commun ou les mobilités durables.

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Les enjeux d’un projet de tramway
Les préoccupations économiques liées à l’éventuel abandon du tramway, en raison des pénalités financières qui en découleraient, n’inquiètent pas Hamad. Affirmant qu’il ne payera « pas une cenne », il assure avoir des solutions, se gardant toutefois de préciser quelles seront celles-ci.

Une nouvelle candidature à 66 ans
À 66 ans, Sam Hamad pourrait devenir le troisième maire le plus âgé de l’histoire de Québec. Bien qu’il ne se sente pas gêné par son âge, il fait valoir son expérience comme un atout. Il évoque l’importance de tirer des leçons du passé pour pouvoir envisager un avenir meilleur, citant l’intelligence artificielle comme une preuve que le savoir ancien est la base de l’innovation.

Des thèmes d’actualité négligés
Il est intéressant de noter que certains sujets contemporains cruciaux, tels que la crise du logement et l’itinérance, n’ont pas été abordés pendant son discours inaugural. De même, les effets du changement climatique n’ont eu qu’une mention marginale dans un discours de 15 minutes, ce qui soulève des questions sur ses priorités pour le mandat à venir.

Des critiques à l’égard de la direction municipale
Ce qui ressort des commentaires de Hamad, c’est une critique acerbe de l’équipe municipale en place, qu’il juge incapable de travailler de concert avec les différents paliers de gouvernement. Il insiste sur la nécessité d’une collaboration efficace entre tous les acteurs pour remédier aux maux qui entravent le développement de Québec.

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À partir de lundi, le compte à rebours commence. Il reste encore 209 jours avant le scrutin, et les questions sur la direction que prendront les choses demeurent ouvertes.