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Un bouleversement pour le personnel : 159 employés des loges du Centre Bell se retrouvent sans emploi.

Le Groupe CH a récemment pris une décision qui a choqué de nombreux employés au Centre Bell de Montréal, licenciant 159 hôtes et hôtesses en vue de la réorganisation de leurs opérations. Ces travailleurs, qui s’occupaient des luxueuses loges, se sont vu notifier que leur dernière journée serait le 30 juin.

### Réorganisation au Centre Bell

La présidente Sports et divertissement du Groupe CH a justifié ces licenciements par une volonté de réorienter les activités de l’organisation. À partir de cet été, il incombera aux propriétaires des loges de sélectionner et d’embaucher leur propre personnel. Selon ses déclarations, cette décision n’est pas liée aux négociations en cours avec les employés.

### Les employés en détresse

Pour les hôtes et hôtesses concernés, cette nouvelle a été reçue comme un coup dur, particulièrement au moment où des discussions sur leur relation de travail étaient en cours. L’un d’eux a exprimé sa peur et son désarroi face à cette situation. Une autre employée a témoigné de l’impact émotionnel de cette annonce, ayant eu du mal à travailler dans sa loge après avoir pris connaissance de son licenciement imminent.

### Contexte de tension

Les syndicats représentant ces travailleurs, en particulier la section locale 1999 des Teamsters, ont dénoncé ces licenciements comme une tactique d’intimidation. Ils montrent un lien entre les coupes d’emplois et les négociations de leur convention collective qui approchent. Cette situation a soulevé des préoccupations quant à la sécurité de l’emploi dans un climat économique déjà incertain.

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### Les options nouvelles pour les propriétaires de loges

Le Groupe CH a proposé aux clients des loges d’engager des services d’agences externes si besoin. Cela marque un changement significatif dans la gestion des ressources humaines au sein de cette entreprise. Bien qu’il y ait une intention de rationaliser les opérations, le licenciement massif d’employés syndiqués fait craindre un abandon des relations de travail traditionnelles.

### Réactions des syndicats et des employés

La section locale 1999 des Teamsters a exprimé sa consternation face à cette décision. L’organisation souligne que la situation actuelle pourrait avoir des conséquences néfastes pour les travailleurs dans un contexte général de guerre tarifaire et d’instabilité économique.

Des employés ont reçu un courriel leur confirmant que leur contrat d’emploi continuera jusqu’au 30 juin, en les exhortant à maintenir un niveau de professionnalisme élevé jusqu’à la fin de leur service. Cette affirmation, bien qu’elle vise à apaiser les travailleurs, n’inclut néanmoins pas de promesse de stabilité ou de garantie d’emploi à long terme.

Les répercussions de cette décision sur le moral et le bien-être des employés sont déjà palpables, et les conséquences de cette réorganisation se feront sentir bien au-delà du 30 juin.