Une professionnelle de la santé camerounaise confrontée à une situation précaire
Une jeune infirmière, originaire du Cameroun, a vu sa vie professionnelle fortement perturbée suite au refus de sa demande de permis de travail. Exerçant avec passion dans un hôpital au sein du département de chirurgie, elle était comblée par son rôle jusqu’à ce qu’un contretemps administratif vienne tout bouleverser.
Frustration face à un système impénétrable
Dans une interview, la professionnelle de santé a exprimé son inquiétude et sa frustration. Elle a pris soin de respecter chaque étape du processus d’immigration depuis son arrivée, soumettant tous les documents nécessaires dans les délais impartis. « Je ne comprends pas comment une telle erreur a pu se produire. J’ai toujours respecté les règles et aujourd’hui, je me retrouve sans emploi alors que mes compétences sont requises à l’hôpital. Ce sentiment d’être laissée pour compte dans ce système d’immigration est accablant », a-t-elle déclaré.
Un refus incompréhensible
Selon les documents obtenus, un agent du ministère de l’Immigration a refusé la demande de permis de travail de Mme Tchombou, affirmant qu’elle ne remplissait pas les critères établis par la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. L’agent a ajouté que pour obtenir un tel document, il lui fallait un Certificat d’acceptation du Québec (CAQ). Pourtant, la jeune femme possède bel et bien ce certificat, une condition essentielle approuvée par les autorités, qui lui a été délivrée pour une période de 36 mois.
Victime de lourdeurs administratives
Dans cette situation, il semble que la jeune infirmière ait été prise au piège des complexités administratives. Malgré ses multiples tentatives pour faire valoir ses droits, ses démarches n’ont pas produit les résultats escomptés. Auprès d’un agent d’IRCC, elle a expliqué en détail son cas et a prouvé qu’elle disposait de tous les documents nécessaires, mais ce dernier lui a conseillé de faire une demande de reconsidération sans pouvoir lui donner une estimation du temps que cela pourrait prendre.
Des dépenses imprévues
En plus de la perte de son emploi, Mme Tchombou se retrouve dans une situation financière précaire, devant dépenser plusieurs centaines de dollars pour soumettre de nouvelles demandes de permis de travail et pour tenter de rétablir son statut. Elle insiste sur le fait que ces coûts représentent une charge financière lourde et injuste, exacerbée par une situation qui, selon elle, n’aurait pas dû se produire.
Communication difficile avec l’administration
Les efforts pour obtenir des commentaires de la part d’IRCC restent vains, la procédure institutionnelle étant lourde. Pour obtenir des réponses, Mme Tchombou doit remplir un formulaire permettant la transmission de ses informations personnelles aux médias, une étape supplémentaire qui ajoute à la complexité de sa situation déjà délicate.
